Pour comprendre un calcul, il n'y a rien de plus efficace qu'un exemple concret :
Prenons l'exemple d'un couple marié ayant 2 enfants à charge et dont le revenu net imposable (additionné du couple) est de 60 000 € par an.
Donc le nombre de parts de ce foyer fiscal est de 1 + 1 + 0.5 + 0.5 = 3 parts fiscales.
On abat les 10 % aux revenus soit 60 000 X 0.9 = 54 000 €
Le quotient familial est donc de 54 000 / 3 = 18 000 €
Grâce au barème 2014, nous allons pouvoir calculer l'impôt brut. Ce calcul se fragmente en tranches de revenus correspondant à une part de quotient familial (18 000 dans notre exemple) :
Une fois les tranches calculées, il suffit de les additionner et de les multiplier par le nombre de parts soit :
(329 + 841) X 3 = 3 511 € d'impôt brut (attention, pour obtenir l'impôt net (impôt final) il faut appliquer les règles de la décote et du plafonnement du quotient familial expliquées dans l'étape suivante)
La décote fiscale a été augmentée de 5%, ce qui profite aux ménages à faibles revenus. Cette hausse porte ainsi le montant de la décote à 508 euros, contre 480 euros l'an dernier. Cette mesure concerne environ 7 millions de contribuables, c'est-à-dire tous ceux dont l'impôt brut ne dépasse pas 1016 euros.
L'année dernière, le montant de la décote avait déjà été augmenté de 9 %.
Le plafonnement du quotient familial passe de 2000 euros à 1500 euros. Ce qui augmente d'autant l'impôt payé par les ménages avec enfant(s) au-dessus d'un certain seuil de revenus. Il était déjà passé de 2336 euros à 2000 euros l'année dernière.
Le plafonnement global des réductions d'impôts est ramené à 10 000 euros (au lieu de 18 000 euros + 4% du revenu l'année dernière) mais ne concerne plus ni les investissements dans les Sofica ni les investissements en Loi Malraux.
De même, les investissements dans les Dom-Tom resteraient soumis au plafonnement global antérieur.
Cette mesure concerne les dépenses réalisées à compter du 1er janvier 2013.